L'asherpysme, une maladie méconnue
Aujourd'hui, un cours un peu spécial sur une maladie encore méconnue: l'asherpysme.
Les scientifiques actuels se disputent l'orthographe du mot. On le retrouve sous les formes asherpisme, acherpysme, HRPisme, ou que sais je encore. Je prendrai donc la liberté de l'orthographier à ma façon: asherpysme.
ASHERPYSME
Sous ce nom barbare se cache une terrible maladie. L'asherpysme est une maladie qui a probablement toujours existé, mais ce ne fut que durant l'année 1455, sous le règne du franc-comte Fccasper que le mal fut identifié et nommé. On constata une importante épidémie du coté de la confédération Helvétique, proche de nos frontières comtoises. Les autoritées, réagissant avec promptitude, bloquèrent les frontières avec la confédération.
Certains cas ont été étudiés de prêt. La maladie semble extrèmement contagieuse. Elle semble s'attrapper sur simple contact physique à proximité d'un malade. Elle s'attaque en premier au système gastrique, avant d'atteindre le cerveau du patient. Les symptomes sont la constipation, les propos incohérents, une agréssivitée excessive, la perte de contrôle de soit.
Si aucun remède précis ne fut encore trouvé à la maladie, certains médecins sont arrivés à soigner des cas d'asherpysme. En général, le repos, la tisane, les pruneaux et une saignée viennent à bout de la maladie.
Pour certains cas, bizarrement, les patients ne réagissent pas au traitement, et la maladie s'agrave. L'agravation des symptomes peut mener à la folie douce, la folie complète, voir la mort.
Avec le recul, nous avons pu identifier des cas de personnes qui vivaient probablement avec la maladie sans le savoir, ce qui laisse à penser que la maladie est ancienne. Par le passé le asherpysme a pu être confondu avec la folie, ou la paranoïa. Dans la plupart de ces cas répertoriés dans le passé, les sujets sont morts de la maladie, ou exécutés car concidérés comme fous. On pense que des anciens Ducs ou comtes ont déjà été atteints, prouvant ainsi que toutes les couches de la société peuvent être contaminées (contrairement à la peste bubonique qui ne touche que les non-nôbles).
Dans certains cas, le patient peut vivre avec la maladie, parfois très longtemps. Ainsi, le patient peut nier avoir contracté la maladie (là aussi en général, c'est un symptome) mais vit avec. Des crises d'asherpysme plus ou moins aigües viennent de temps en temps émailler une vie relativement normale.
exemples de propos typiques d'un malade de l'asherpysme:
ici, un cas faiblement atteint:
"J'ai pas pu confirmer le cours ce vendredi, mon modem est mort"
ici un cas assez sérieux:
"je dors avec mon mec, pas avec mon ordinateur
Il s'agit d'un cours envoye par mon collegue le recteur de l'université franc comtoise.